THERAPIE DU MIROIR

 

Pourquoi ?

 

La thérapie du miroir est une technique puissante dans le traitement des troubles latéraux. Suite à son application, on observe une amélioration considérable de ces soins délicats et éprouvants.

 

La thérapie du miroir consiste en l’intervention thérapeutique pour le traitement :

de la douleur fantôme (post-opératoire)

de l’atrophie de Sudeck (CRPS)

de l’hémiplégie ou parésie latérale

des troubles psychosomatiques et latéraux

de l’accident vasculaire cérébral

 

Comment  ?

 

En plaçant un miroir au milieu du corps du patient, celui-ci voit dans le miroir à la place du coté lésé, le coté fonctionnel. En travaillant avec les mouvements du coté sain on peut activer et améliorer le fonctionnement du coté lésé.

Ainsi on peut travailler tous les troubles latéraux en se servant d’une image du coté sain.

En neurologie, le travail du miroir améliore considérablement le rétablissement de la fonction perdue.

De nombreuses recherches confirment que l’application de cette thérapie est au profit du processus de guérison.

En psychothérapie, le trouble psychosomatique latéral, par exemple lié à des événements psycho-traumatiques, peuvent être travaillé grâce au miroir et être accompagné parallèlement par des techniques d’intégration comme le EMDR et la thérapie de l’imagination active ou d’autres techniques.

L’art thérapeutique consiste à créer un nou-

 

veau acte relationnel dans lequel l’outil de la thérapie du miroir se confronte à la personnalité profonde et singulière du patient

 

Bases scientifiques

 

Chaque hémisphère cérébral contrôle son côté opposé dans le corps. En même temps, il y a une inter-connectivité entre les deux hémisphères : Chaque côté sait ce que l’autre fait et contribue avec ses spécificités au bon fonctionnement. Si par des événements de choc, blessure ou tout autre type de lésion physique ou psychique, la fonction d’un hémisphère est inhibée, ou comme dans le cas des douleurs fantôme, n’a plus de cible, c’est l’autre hémisphère qui peut servir avec son fonctionnement intact, à rétablir un maximum de fonctions.

 

Contre-indication

 

La contre-indication n’existe pas. Dans les cas d’une pathologie profonde, aucune aggravation n’est décrite dans la littérature scientifique.

 

 

Public

 

Cette thérapie  peut intéresser  les ergothérapeutes, kinésithérapeutes, les médecins et spécialement les neurologues et psychiatres, les psychologues, les psychothérapeutes, psychanalystes et les associations de patients ou toute autre personne intéressée.